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Sommaire des données probantes contenues dans les pages de ressources


Dans la mesure du possible, la qualité des preuves des nouvelles publications citées dans le Relevé postnatal Rourke 2020 a été évaluée à la fois à l’aide de l’ancien système du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs et du système de classification GRADE.

La force des recommandations respecte le système antérieur : preuves suffisantes, preuves acceptables et preuves insuffisantes ou consensuelles.

Le bouton Ressources pour les parents fournit des liens vers les ressources pour les parents sur ce sujet.

CROISSANCE

NUTRITION

NUTRITION: La nutrition du nourrisson né à terme et en santé : 0–6 mois | 6–24 mois | La nutrition du nourrisson né à terme et en santé, de la naissance à six mois (SCP) | 2019 Nutrition Guidelines (DSPO) | Les diététistes du Canada

SANTÉ DE L’ÉNVIRONNEMENT

  • Les changements climatiques mondiaux et la santé (SCP) | Santé et environnement : (CPCHE) | (AAP)

  • Exposition à la fumée secondaire, à la cigarette électronique et au cannabis : Il n’y a pas de taux d’exposition sécuritaire. Conseiller aux personnes qui s’occupent d’enfants d’arrêter de fumer ou de réduire l’exposition à la fumée secondaire, qui contribue à des maladies respiratoires, à la mort subite du nourrisson et à des troubles neurocomportementaux. Conseiller des ressources pour favoriser l’abandon du tabac. Informer les parents des risques et des dangers associés à la cigarette électronique et au cannabis (y compris les produits comestibles) sur la santé, de même que des pratiques de rangement sécuritaires. Le cannabis (SCP)

  • Exposition au soleil, et aux écrans solaires : Réduire l’exposition au soleil au minimum. Faire porter des vêtements et un chapeau protecteurs, ainsi qu’un écran solaire bien appliqué dont le FPS est d’au moins 30 aux nourrissons de plus de 6 mois.

  • Piqûres d’insectes et insectifuges : Prévenir les piqûres d’insectes. Ne pas utiliser de DEET avant l’âge de 6 mois. Pour les bébés de 6 à 24 mois, utiliser un produit contenant 10 % de DEET et l’appliquer 1 seule fois par jour. Utiliser ce produit au maximum 3 fois par jour chez les enfants de 2 à 12 ans. La prévention des piqûres de moustiques et de tiques (SCP)

  • Pesticides : S’informer de l’utilisation et de l’entreposage des pesticides à la maison. Éviter de s’y exposer. Laver tous les fruits et les légumes qui ne peuvent pas être pelés. Food additives and child health (AAP) | Pesticide Exposure in Children (AAP)

  • Plomb : Il n’y a pas de taux sécuritaire d’exposition au plomb chez les enfants. D’après les données probantes, une plombémie basse peut nuire à la fonction cognitive de l’enfant.

    Le dépistage de la plombémie est recommandé pour les enfants :

    • qui vivent depuis 6 mois dans un immeuble construit avant 1960;
    • qui vivent dans un immeuble qui a récemment subi des rénovations, qui est en cours de rénovations ou dont la peinture s’écaille;
    • dont un membre de la famille ou un compagnon de jeu a déjà souffert de saturnisme;
    • qui habitent près de sources de contamination par le plomb;
    • dont des membres de la famille ont des activités ou des passe-temps liés au plomb;
    • qui sont des réfugiés de 6 mois à 6 ans, qui ont immigré depuis moins de 3 mois, puis de nouveau de 3 à 6 mois plus tard;
    • qui ont émigré ou fait l’objet d’une adoption internationale d’un pays où les taux de plomb en population sont plus élevés qu’au Canada;
    • sont à risque d’être exposés au plomb par les canalisations d’eau;
    • doivent subir des explorations diagnostiques de retards ou de troubles neurocomportementaux.

    Prevention of Childhood Lead Toxicity (AAP) | Lead and Children (Le médecin de famille canadien) | L'exposition au plomb (Les soins aux enfants néo-canadiens, SCP) | La toxicité du plomb (SCP) | Réduire votre exposition au plomb (Santé Canada)

PRÉVENTION DES BLESSURES

PRÉVENTION DES BLESSURES : Au Canada, les blessures non intentionnelles constituent la principale cause de mortalité chez les enfants et les adolescents. La plupart de ces blessures évitables sont attribuables à des accidents d’automobile, une suffocation, des noyades, des incendies, des empoisonnements et des chutes. Décès attribuables à des blessures au Canada (ASPC) Les blessures inexpliquées (p. ex., fractures, ecchymoses, brûlures) ou qui ne correspondent pas à l’explication donnée ni à l’étape du développement, doivent soulever des soupçons de maltraitance.

AUTRES CONSEILS

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COMPORTEMENT

Les comportements perturbateurs (SCP et Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent)

PRATIQUES PARENTALES ET DISCIPLINE

Soutenir des pratiques parentales positives (SCP)

Informer les parents que des méthodes de discipline réceptives, souples, stables et affectueuses ont des effets positifs chez les enfants, mais que les méthodes réactionnelles, irrégulières, froides et coercitives ont des effets négatifs. Il faut décourager le châtiment physique à tout âge, y compris la fessée. Une discipline efficace auprès des enfants (PCH)

Diriger les parents des enfants à risque de troubles de comportement ou de troubles des conduites ou qui présentent des signes de tels troubles vers des programmes structurés d’apprentissage des pratiques parentales, qui ont une capacité démontrée d’améliorer les pratiques parentales positives, de renforcer l’obéissance des enfants et de réduire les troubles de comportement en général. Consulter les ressources communautaires pour déterminer les programmes structurés par la recherche les mieux adaptés. Habiletés parentales (Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants), p. ex., The Incredible Years, Triple P®, L’Institut des familles solides

NOURISSONS À HAUNT RISQUE

SERVICES DE GARDE NON PARENTAUX

Se renseigner sur les conditions de garde de l’enfant. Des services de garde de qualité contribuent à de meilleurs résultats cliniques en pédiatrie chez tous les enfants.

Les facteurs qui améliorent la qualité des services de garde incluent le niveau d’éducation générale et la formation du personnel, la dimension du groupe et le ratio entre les enfants et le personnel, le permis d’exercer et l’inscription ou la certification, le contrôle des infections et la prévention des blessures, ainsi que les mesures d’urgence.

ALPHABÉTISATION

Encourager les parents à faire la lecture à leurs nourrissons et leurs enfants et à chanter avec eux dès les premiers mois de vie et à limiter le temps consacré à la télévision, aux vidéos et aux jeux vidéo et informatiques afin de multiplier les occasions de lecture.

VIE SAINE ET ACTIVE ET COMPORTEMENT SÉDENTAIRE DES FAMILLES

Une vie saine et active (SCP) | Directives en matière d’activité physique et de comportement sédentaire (SCPE) | Le temps d’écran et les jeunes enfants (SCP)

Encourager l’activité physique et inciter les parents à donner l’exemple. Les nourrissons devraient jouer davantage sur le sol. Les jeunes enfants devraient faire des activités variées. Les activités sédentaires devraient être réduites.

  • Utilisation des médias : Donner des conseils sur le temps d’écran; le temps d’écran (p. ex., télévision, ordinateur, jeux électroniques) n’est pas recommandé chez les moins de 2 ans, sauf pour les conversations vidéo; limiter le temps d’écran à moins d’1 heure par jour chez les 2 à 4 ans. Moins, c’est mieux. Les émissions éducatives et prosociales sont à privilégier.

DÉVELOPPEMENT

Les manœuvres reposent sur des publications fondées sur des données probantes portant sur l’acquisition des étapes du développement. Evidence-based milestones ages (PCH). Il ne s’agit pas d’un processus de dépistage du développement, mais plutôt d’un outil pour en faciliter le suivi. Les manœuvres doivent être exécutées après l’étape caractéristique d’acquisition des habiletés. Une ou plusieurs étapes non acquises sont considérées comme des marqueurs de risque élevés et incitent à procéder à une évaluation plus poussée du développement, tout comme les inquiétudes des parents ou des tuteurs au sujet du développement de leur enfant, quelle que soit l’étape de son développement. Tableau 4. Outils d’évaluation du trouble du spectre de l’autisme (SCP); Le retard global de développement (SCP)

APPRENTISSAGE DE LA PROPRETÉ

Le processus d’apprentissage de la propreté a beaucoup évolué dans le temps et les cultures. Dans la culture occidentale, on préconise une démarche axée sur l’enfant. Ainsi, on recommande d’adapter le plus possible le moment et le mode d’apprentissage. L’apprentissage de la propreté (SCP)
Toilet-training strategy (PCH) : partie A | partie B

TROUBLES DU SPECTRE DE L'AUTISME

Procéder au dépistage des troubles du spectre de l’autisme chez tout enfant de 18 à 24 mois qui présente au moins l’un des facteurs de risque suivants : échoue des éléments de l’évaluation des aptitudes sociales, affectives ou de communication; a un frère ou une sœur autiste; inquiète un parent, un tuteur ou un médecin sur le plan du développement. La plus forte prévalence de trouble du spectre de l’autisme est également associée à la prématurité et à certains troubles chromosomiques, génétiques et neurologiques. Les outils de dépistage standardisés fondés sur des données probantes, utilisés pour dépister les symptômes précoces de troubles du spectre de l’autisme, doivent être employés conformément aux lignes directrices. TSA (SCP) : Dépistage précoce | Évaluation diagnostique | Prise en charge | M-CHATTM

EXAMEN PHYSIQUE

  • Ictère (jaunisse) : Test de la bilirubine (totale et conjuguée) si le problème persiste après l’âge de 2 semaines. Lignes directrices pour la détection de l’hyperbilirubinémie néonatale (SCP) | Newborn screening for biliary atresia (AAP)

  • Ecchymoses : La présence d’ecchymoses inexpliquées justifie une évaluation (maltraitance ou maladie).

  • Tension artérielle : Vérifier la tension artérielle à chaque rendez-vous chez les enfants à risque de plus de 3 ans. Certains facteurs de risque y sont liés, tels que l’obésité, les troubles respiratoires du sommeil, la prématurité, les maladies rénales, la cardiopathie congénitale, le diabète ou les médicaments qui accroissent la tension artérielle. La tension artérielle chez les enfants, y compris des définitions : NIH Working Group; AAP

  • Fontanelles : D’ordinaire, la fontanelle postérieure est fermée à 2 mois et la fontanelle antérieure, à 18 mois. The Abnormal Fontanel (AAFP)

  • Questions au sujet de la vision et dépistage des troubles de la vue : Le dépistage des troubles de la vue (SCP)

    • Vérifier le reflet rétinien pour dépister les maladies oculaires gradeves comme le rétinoblastome et les cataractes.
    • Reflet cornéen, test de l’écran et questions sur le strabisme : Lorsque l’enfant fixe une source lumineuse, le reflet cornéen devrait être symétrique. Couvrir chaque œil pendant 2 ou 3 secondes, puis le découvrir rapidement. La réponse est anormale si l’œil découvert dévie OU si l’œil couvert bouge lorsqu’on le découvre.
    • Vérifier l’acuité visuelle entre l’âge de 3 et 5 ans.

  • Questions au sujet de l’ouïe et dépistage des troubles auditifs : Toute inquiétude des parents à propos de l’acuité auditive ou du retard de langage de l’enfant devrait susciter une évaluation audiologique rapidement. Tous les nourrissons à haut risque, même s’ils ont eu des résultats normaux lors du DUTAN, devraient subir une évaluation audiologique. Les enfants plus âgés devraient aussi subir le dépistage en cas d’indication clinique.

  • Inspecter la mobilité de la langue pour dépister une ankyloglossie. L’ankyloglossie et l’allaitement (SCP)

  • S’assurer de l’absence de fente palatine Cleft lip/palate (AAP)

  • Dimension des amygdales et troubles respiratoires du sommeil : Procéder au dépistage des troubles du sommeil. Les troubles du sommeil liés au comportement et les ronflements causés par des troubles respiratoires du sommeil justifient une évaluation de l’apnée obstructive du sommeil. Obstructive Sleep Apnea (AAP)

  • Soins dentaires : Vérifier la présence de problèmes, y compris la carie dentaire et les infections ou les pathologies des tissus mous de la bouche, et la séquence d’éruption normale des dents. Outil d’évaluation du risque de la carie

    dental teeth

  • Examiner le cou pour écarter la possibilité de torticolis.

  • Ombilic : Assecher doucement et tapotant et examiner les signes et symptômes d'infection.. Preventing sepsis (Cochrane)

  • Hanches : On ne dispose pas de données suffisantes pour recommander systématiquement l’imagerie diagnostique pour dépister la dysplasie de la hanche, mais l’examen médical périodique devrait inclure l’examen des hanches au moins jusqu’à l’âge d’un an ou jusqu’à ce que l’enfant sache marcher. L’examen inclut l’évaluation d’un écart de la longueur des 2 jambes et d’une asymétrie des plis des cuisses ou des fesses (muscles glutéaux), la manœuvre d’Ortalani (généralement négative après l’âge de 3 mois) et les tests d’abduction limités (généralement positifs après l’âge de 3 mois). Envisager une imagerie sélective entre l’âge de 6 semaines et de 6 mois en présence de facteurs de risque (présentation par le siège, histoire familiale, instabilité des hanches à l’examen physique). DDH (AAP)

  • Tonus musculaire : Effectuer une évaluation en cas de tonus ou de réflexes ostéotendineux anormaux ou de mouvements asymétriques (mouvement d’un côté plus que de l’autre). Il peut s’agir de signes précoces de paralysie cérébrale ou de troubles neuromoteurs, qui justifient une évaluation plus approfondie. CP Features (DM&CN)

  • Rachis et anus : Examiner la colonne vertébrale pour déceler tout signe cutané de myélodysraphie occulte. Vérifier la perméabilité de l’anus. Congenital Brain and Spinal Cord Malformations (AAP)

EXAMENS ET TESTS DE DÉPISTAGE

Dépistage de l’anémie : Envisager le dépistage de l’anémie ferriprive entre l’âge de 6 et 18 mois chez les nourrissons et les enfants des groupes à haut risque, p. ex., familles défavorisées, communautés autochtones, réfugiés nouvellement arrivés, enfants issus de l’immigration ou de l’adoption internationale de pays pauvres en ressources, nourrissons de petit poids à la naissance et prématurés, nourrissons et enfants nourris au lait de vache avant l’âge de 9 mois ou à des quantités supérieures à 500 mL/jour, maintien de l’alimentation au biberon après l’âge de 15 mois ou apport sous-optimal d’aliments contenant du fer. Après cet âge, procéder au dépistage de l’anémie en fonction des facteurs de risque supplémentaires. Les besoins en fer (SCP)

Dépistage des hémoglobinopathies: Faire subir un test de dépistage à tous les nouveau-nés des groupes à haut risque, notamment les bébés d’origine asiatique, africaine et méditerranéenne.

Dépistage universel des troubles de l’audition chez les nouveau-nés (DUTAN) : Permet de déceler les déficiences auditives congénitales afin d’intervenir rapidement et d’améliorer les résultats cliniques. Le dépistage universel des troubles de l’audition chez les nouveau-nés (SCP)

Tuberculose – Test cutané de dépistage de la tuberculose : Renseignements à jour dans les Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7e édition, 2014

VACCINATION SYSTÉMATIQUE

  • Voir le Guide canadien d’immunisation pour obtenir les calendriers de vaccination recommandés par le Comité consultatif national d’immunisation (CCNI) pour les nourrissons, les enfants, les adolescents et les femmes enceintes.

  • Les calendriers de vaccination des provinces et des territoires peuvent varier en fonction de leur financement. Ils peuvent être consultés dans le site de l’Agence de la santé publique du Canada et le Calendrier de vaccination de l’Ontario.

  • Stratégies pour réduire la douleur causée par la vaccination : Pendant la vaccination, les stratégies démontrées pour réduire la douleur incluent l’allaitement ou l’utilisation de solutions au goût sucré, l’administration du vaccin le plus douloureux en dernier et le fait d’envisager l’administration d’un anesthésique topique. Reducing vaccine pain (CMAJ)

  • Il ne faut pas administrer d’acétaminophène ou d’ibuprofène avant, mais plutôt après la vaccination, au besoin. Prophylactic Antipyretic Administration (PLoS-ONE)

  • Information à l’intention des médecins sur l’innocuité des vaccins:

  • Renseignements sur la vaccination destinés aux parents:

  • CONCERNANT LA VACCINATION

    (Adapté de sites Web du CCNI et du Guide canadien d’immunisation, septembre 2019)

  • Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique, un vaccin anticoquelucheux acellulaire, un vaccin antipoliomyélitique inactivé et un vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b (DCaT-VPI-Hib) : Le vaccin DCaT-VPI-Hib peut être utilisé pour toutes les doses de la série vaccinale chez les enfants de moins de 2 ans et pour terminer la série chez les enfants de moins de 5 ans qui ont reçu au moins 1 dose du vaccin DCT (à cellule entière) (p. ex., nouveaux immigrants).

  • Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique, un vaccin anticoquelucheux acellulaire, un vaccin contre l’hépatite B, un vaccin antipoliomyélitique inactivé et un vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b (DCaT-HB-VPI-Hib) : Le vaccin DCaT-HB-VPI-Hib est utilisé pour 3 des 4 doses initiales dans certaines régions sociosanitaires, conjointement avec les programmes de vaccination systématiques contre l’hépatite B chez les enfants.

  • Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique, un vaccin anticoquelucheux acellulaire et un vaccin antipoliomyélitique inactivé (DCaT-VPI) : Le vaccin DCaT-VPI peut être utilisé jusqu’à l’âge de 7 ans et pour terminer la série chez les enfants de 5 à 7 ans dont la vaccination est incomplète (les enfants en santé de 5 ans et plus n’ont pas besoin du vaccin contre le Hib).

  • Vaccin combiné contenant l’anatoxine tétanique, une dose réduite d’anatoxine diphtérique, un vaccin anticoquelucheux acellulaire à contenu antigénique réduit et un vaccin antipoliomyélitique inactivé (dcaT-VPI) : Le vaccin dcaT-VPI, un vaccin quadrivalent qui renferme moins d’anatoxine diphtérique et d’antigène contre la coqueluche que les préparations utilisées chez les plus jeunes enfants et qui risque moins de provoquer des réactions localisées, doit être utilisé comme dose de rappel chez les enfants d’âge préscolaire de 4 à 6 ans de certaines régions sociosanitaires et chez les enfants de plus de 7 ans qui reçoivent ou terminent leur primovaccination.

  • Vaccin combiné contenant l’anatoxine tétanique, une dose réduite d’anatoxine diphtérique et un vaccin anticoquelucheux acellulaire à contenu antigénique réduit (dcaT) : Le vaccin dcaT est utilisé comme dose de rappel chez les personnes de 7 ans et plus. Tous les adultes devraient recevoir au moins une dose du vaccin contre la coqueluche (sauf la dose de rappel des adolescents). Le vaccin dcaT devrait être offert à toutes les femmes enceintes (à compter de 13 semaines de grossesse, idéalement entre 27 et 32 semaines de grossesse), afin d’assurer une protection immédiate aux nourrissons de moins de 6 mois.

  • Vaccin conjugué contre l’Haemophilus influenzae de type b (Hib) : Le vaccin contre le Hib est généralement administré sous forme de vaccin combiné (voir Vaccin DCaT-VPI-Hib, ci-dessus). S’il doit être administré sans être combiné, il est offert sous forme de vaccin contenant un polysaccharide capsulaire d’Haemophilus influenzae de type b, le PRP, conjugué à l’anatoxine tétanique (Act-HIBMD ou HiberixMD). Le nombre de doses administrées dépend de l’âge au moment de la vaccination et de l’état de santé sous-jacent.

  • Vaccin antirotavirus : Le CCNI et la SCP recommandent l’administration universelle du vaccin antirotavirus. Deux vaccins par voie orale sont autorisés au Canada : le Rotarix (2 doses) et le RotaTeq (3 doses). La première dose est administrée entre 6 semaines et 14 semaines+6 jours, et la deuxième au moins 4 semaines plus tard. L’âge maximal de la dernière dose est de 8 mois+0 jour.
    Recommandations sur l’utilisation du vaccin antirotavirus chez les nourrissons (SCP)

  • Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) et vaccin RRO-varicelle (RRO-Var) : La première dose est administrée entre 12 et 15 mois et la deuxième devrait l’être à 18 mois ou conjointement avec la dose préscolaire du vaccin DCaT-VPI (±Hib) (conformément à la politique de la province ou du territoire) ou à n’importe quel âge considéré comme pratique entre ces deux moments, mais au moins 4 semaines après la première dose si le vaccin RRO est administré, ou 3 mois après la première dose si le vaccin RRO-Var est administré. Si le vaccin RRO-Var n’est pas utilisé, le vaccin RRO et le vaccin contre la varicelle doivent être administrés au même moment, à des points d’injection différents, ou à un intervalle d’au moins 4 semaines.

  • Vaccin contre la varicelle : Les enfants de 12 mois à 12 ans qui n’ont pas encore eu la varicelle devraient recevoir 2 doses du vaccin contre la varicelle (vaccin univalent contre la varicelle ou RRO-Var). Les personnes d’au moins 13 ans à qui ce vaccin n’a pas été administré et qui n’ont pas eu la varicelle devraient en recevoir 2 doses à au moins 28 jours d’intervalle (vaccin univalent seulement). Consulter les lignes directrices du CCNI pour obtenir les options recommandées de rattrapage de la vaccination contre la varicelle. Le vaccin RRO et le vaccin contre la varicelle devraient être administrés au même moment, à des points d’injection différents, si le vaccin combiné RRO-Var n’est pas disponible, ou à intervalle d’au moins 4 semaines. La prévention de la varicelle (PCH)

  • Vaccin contre l’hépatite B (HB):

    • Le vaccin contre l’hépatite B peut être administré systématiquement aux nourrissons ou aux préadolescents, en fonction de la politique de la province ou du territoire. La première dose peut être administrée à l’âge de 1 mois ou de 2 mois afin de coïncider plus commodément avec d’autres rendez-vous prévus pour la vaccination systématique des nourrissons. La deuxième dose doit être administrée au moins 1 mois après la première, et la troisième au moins 2 mois après la deuxième, mais il peut être plus commode de la faire coïncider avec les rendez-vous de vaccination à 4 et 6 mois. Le vaccin contre l’hépatite B peut également être administré aux nourrissons dans le vaccin combiné DCaT-HB-VPI-Hib, la première dose devant être administrée à l’âge de 2 mois. Il existe également un calendrier à 2 doses pour les adolescents.
    • Chez les nourrissons dont la mère est atteinte d’une hépatite B aiguë ou chronique (positive à l’AgHBs), la première dose du vaccin contre l’hépatite B doit être administrée à la naissance (à l’aide d’immunoglobulines contre l’hépatite B), puis les doses suivantes doivent l’être à 1 et à 6 mois. Les nourrissons prématurés qui pèsent moins de 2 000 g à la naissance et dont la mère est infectée par l’hépatite B ont besoin de 4 doses du vaccin à 0, 1, 2 et 6 mois. La dernière dose ne doit pas être administrée avant l’âge de 6 mois. Les nourrissons dont la mère est positive à l’AgHBs doivent aussi recevoir des immunoglobulines contre l’hépatite B à la naissance et subir un suivi de leur statut immunitaire entre 9 et 12 mois pour déceler les anticorps du VHB et de l’AgHBs.
    • Les nourrissons dont le père, la sœur, le frère ou un autre contact du ménage est positif à l’AgHBs doivent recevoir le vaccin contre l’hépatite B à la naissance, à 1 mois et à 6 mois.
    • Le vaccin contre l’hépatite B doit également être administré à tous les nourrissons des groupes à haut risque, notamment :

      • les nourrissons dont la mère ou le père a émigré d’un pays où l’hépatite B est endémique;
      • les nourrissons dont la mère est porteuse du virus de l’hépatite C;
      • les nourrissons dont la mère consomme des substances psychoactives.
    • Chez les enfants à haut risque (immunodépression, insuffisance rénale chronique, dialyse), voir le chapitre sur l’hépatite B du Guide canadien d’immunisation pour connaître le moment d’administrer le vaccin, le nombre de doses et le mode de monitorage des taux d’anticorps contre l’hépatite B.
  • Vaccin contre l’hépatite A ou vaccin combiné contre l’hépatite A et l’hépatite B (vaccin HAHB, pour les personnes n’ayant pas reçu le vaccin contre l’hépatite B) :

    • Les enfants de 6 mois et plus et les enfants plus âgés des groupes à haut risque doivent recevoir 2 doses du vaccin contre l’hépatite A administrées entre 6 et 36 mois d’intervalle (selon le produit utilisé). Le vaccin HAHB est favorisé pour les personnes qui donnent des indications d’immunisation contre l’hépatite A et l’hépatite B ou qui sont âgées de 12 mois ou plus, à moins qu’en raison d’un trouble de santé, une plus forte dose du vaccin contre l’hépatite B soit indiquée.
    • Il faut également envisager d’administrer ces vaccins aux enfants qui voyagent dans des pays où l’hépatite A ou l’hépatite B est endémique.
    • Le calendrier de vaccination possible du vaccin HAHB peut être entre 12 mois et 18 ans, soit 2 doses aux mois 0 et 6 à 12, OU 3 doses aux mois 0, 1 et 6, selon l’âge de l’enfant et le produit utilisé.
  • Vaccin contre le pneumocoque – Vaccin conjugué 13-valent (Pneumo-C-13) et vaccin polysaccharidique 23-valent (Pneumo-P-23) : Le calendrier recommandé, le nombre de doses et le produit utilisé sont fonction de l’âge de l’enfant, du risque de pneumococcie et du moment du début de la vaccination. Consulter les lignes directrices du CCNI. Vaccination systématique du nourrisson : Administrer 3 doses du vaccin Pneumo-C-13 à au moins 8 semaines d’intervalle à compter de l’âge de 2 mois, suivies d’une quatrième dose entre l’âge de 12 et 15 mois. Chez les nourrissons en santé, le calendrier à 3 doses peut être utilisé, administrées à 2, 4 et 12 mois. Les enfants de 2 ans et plus les plus à risque de pneumococcie invasive doivent recevoir le vaccin Pneumo-P-23. Consulter les lignes directrices du CCNI pour connaître l’admissibilité et le calendrier de vaccination.

  • Vaccin contre le méningocoque:

    • Le vaccin Men-C-C doit être administré aux enfants canadiens à l’âge de 12 mois ou plus tôt, de manière à respecter les programmes de vaccination provinciaux ou territoriaux. Il est suggéré d’en administrer une dose à l’âge de 12 mois.
    • Le vaccin Men-C-ACYW doit être administré aux enfants de 2 mois ou plus qui sont plus vulnérables à une méningococcie ou qui ont été en contact étroit avec un cas de méningococcie invasive A, C, Y ou W. Le vaccin Men-C-ACYW-CRM (MenveoMD) doit être utilisé chez les enfants de moins de 2 ans. Tous les vaccins Men-C-ACYW peuvent être utilisés chez les enfants plus âgés.
    • La dose de rappel systématique du vaccin Men-C-C ou du vaccin Men-C-ACYW est recommandée vers l’âge de 12 ans. Les enfants à haut risque ont besoin d’une dose de rappel tous les 5 ans.
    • Le vaccin Men-C-ACYW doit être administré aux enfants de 2 mois ou plus qui se rendent dans des régions où le vaccin contre le méningocoque est recommandé. Le vaccin Men-C-ACYW-CRM est recommandé pour immuniser les enfants de 2 mois à moins de 2 ans. N’importe quel vaccin Men-C-ACYW peut être utilisé chez les enfants plus âgés.
    • Le vaccin multicomposant contre le méningocoque du sérogroupe B (4CMenB) peut être envisagé pour l’immunisation active des enfants de 2 mois ou plus à haut risque de maladie à méningocoque ou qui ont été en contact étroit avec un cas de maladie à méningocoque invasive du sérogroupe B ou qui se rendent dans une région où le risque de transmission du méningocoque du sérogroupe B est élevé. Il faut en administrer de 2 à 3 doses à 4 ou 8 semaines d’intervalle, en fonction de l’âge de l’enfant.
    • Il est possible d’envisager l’administration systématique d’acétaminophène à des fins prophylactiques après la vaccination ou l’administration du vaccin 4CMenB hors du calendrier de vaccination systématique pour prévenir la fièvre chez les nourrissons et les enfants de moins de 3 ans.
  • Vaccin antigrippal : Recommandé pour tous les enfants notamment ceux de 6 à 59 mois et les enfants plus âgés à haut risque.

    • Les enfants de 9 ans ou moins qui n’ont jamais été vaccinés contre la grippe doivent recevoir 2 doses du vaccin à intervalle d’au moins 4 semaines. L’enfant n’a pas besoin de la deuxième dose s’il a reçu une ou plusieurs doses du vaccin antigrippal au cours de la saison de vaccination précédente. Le vaccin quadrivalent est à privilégier s’il est offert.
    • Chez les enfants de 6 à 23 mois, le vaccin quadrivalent antigrippal inactivé (VQI) doit être utilisé. S’il n’est pas offert, il faut utiliser le vaccin antigrippal trivalent inactivé (VTI) avec ou sans adjuvant.
    • Les enfants de 2 à 18 ans devraient se faire administrer le VQI ou un vaccin quadrivalent antigrippal vivant atténué (VVAI) s’il n’est pas contre-indiqué. Si le vaccin quadrivalent n’est pas disponible, utiliser le VTI. Une allergie aux œufs n’est pas une contre-indication au VQI, au VTI ou au VVAI.
    • L’administration du VTI ou du VQI est recommandée pendant le deuxième ou le troisième trimestre, afin d’assurer une protection à la femme enceinte et au nourrisson de moins de 6 mois.
    • Le VVHI est contre-indiqué chez les enfants : i) immunodéprimés, ii) atteints d’un asthme sévère (défini comme une respiration sifflante active ou qui prennent des glucocorticostéroïdes par voie orale ou des doses élevées de glucocorticostéroïdes inhalés ou dont la respiration sifflante a nécessité une intervention médicale au cours des 7 jours précédents) ou iii) qui prennent de l’aspirine.
  • Vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS) : Les enfants atteints d’une maladie pulmonaire chronique, d’une cardiopathie congénitale ou qui étaient prématurés doivent recevoir une prophylaxie au palivizumab (Synagis) pendant la saison du VRS. Prévenir les hospitalisations pour l’infection par le virus respiratoire syncytial (SCP)